Chapitre premier
Qu'est ce la souffrance?
Fait de souffrir, physiquement ou moralement!
La souffrance je la vis au quotidien, mais pas depuis ma plus tendre enfance. J'ai réellement fait connaissance avec elle lorsque mon couple a commencé à battre de l'aile. Étrangement je ne souffre pas du manque de ma femme, mais de tout ce que cette personne a peux mettre en oeuvre pour me faire souffrir moralement, et en oublient certainement que j'ai été la personne qu'elle a aimé au point de construire une famille modéle (enfants - animaux - maison - situation professionnelle).
Ma souffrance a commencé le jour du déménagement du domicile conjugal. J'ai été confronté au pére de ma femme, qui m'a critiqué et pris à parti mon fils cadet en le secouant à bout de bras, tout en disant "tu vois ce que tu fais souffrir à cet enfant", à ce moment précis, je me suis posé la question de savoir qui fait souffrir qui?
Il est vrai que les enfants souffrent d'une situation telle que la mienne, mais de la manière que l'on m'a reproché ces faits, j'ai pris conscience que j'allais moi-même souffrir de la mauvaise fois de cette famille!
J'ai trés vite eu raison, déjà lors de la première semaine, les reproches sont tombés comme je ne m'y attendais pas, (fainéant - instable - pas paternel - et j'en passe).
Pour une personne qui a commencé à travailler à l'âge de 14 ans pendant mes vacances scolaires, et qui a toujours travaillé en plus de mon occupation principale pour apporter de l'eau au moulin, ça fait mal!
Mais pour moi ce n'est pas là le nerf de ma souffrance, le pire de cette histoire s'avére être le manque de mes enfants, je ne les vois plus depuis 2003!
Il est vrai que c'est moi-même qui est pris cette décision, mais mûrement réfléchie, la raison: protéger mes enfants et me protéger aussi.
Lors du premier droit de visite (un week end), j'ai constaté que la valise qui devait contenir les habits nécessaires aux enfants, n'était pas une garde-robe, mais un garde-manger, il y avait plus de nourriture que d'habits!!! Nous avons immédiatement été au magasin avec ma maman pour acheter à chaque enfant un pantalon - un polo - une chemise - des chaussettes - des slips - des chaussures et de quoi faire leur toilette. J'ai vu mes enfants rayonner d'avoir de beaux habits sur eux, quel bonheur, mais le bonheur s'arrête bien vite, lorsque vos enfants repartent le dimanche soir et que pendant deux semaines vous croisez plusieurs fois par jour leurs habits et chaussures qui les attendent impatiemment!!! (c'est dur)
Il y aussi la douleur du dimanche soir, je suis à 17h59 dans la voiture avec mes enfants et à 18h00 c'est un grand moment de solitude, le retour chez soi n'a jamais paru aussi long. (mais ce n'est pas pour tout ça que j'ai pris cette lourde et terrible décision).
Aprés un week end merveilleux passé avec les enfants, il y a toujours le syndrome de la boîte aux lettre....le courrier de votre avocat, qui transmet une lettre de l'avocat de la mère des enfants, qui a un contenu qui fait mal au plus profond de la fierté que l'être croit avoir acquise au cours des années..... Le contenu est un torrent de calomnies, de reproches, d'erreur de comportement, enfin j'en passe....
Je suis arrivé aprés plusieurs week-end de droit de visite et de vacances scolaires, a accepter de voir mes enfants uniquement un samedi sur deux, et celà sur demande de mes enfants selon leur mére, que mes enfants ne voulaient plus dormir chez moi.... leur mére ayant fait plusieurs reproches sur le logement que j'occupais.....
à Suivre!
